Interview#19- Prenez plaisir à déguster des hamburgers Paris-New-York

Nous avons de la chance en ce moment ! Car voici une autre histoire d’une entrepreneuse dans la restauration. 

Je vous laisse découvrir Graffi et son histoire d’hamburger 😉

 

Restaurant de hamburgers

(c) Restaurant Paris – New-York

 

Pourriez-vous vous présenter (parcours, job, pourquoi votre choix dans ce métier) ?

Pour tout vous dire, j’ai plutôt un parcours atypique pour un restaurateur. En effet,  je suis fille d’immigrés plutôt modeste et j’ai grandi en banlieue. J’y ai fait une terminale S.

Ensuite, je débarque à Paris pour faire une prépa à Saint-Louis, dans le 6ème.

De là, j’intègre HEC.  Je sais, à ce moment-là que je travaillerai dans quelque chose touchant le tourisme et / ou le CHR.

Bref ! C’est là que je rencontre Rudy Guénaire, mon associé, qui me propose d’ouvrir un restaurant de hamburgers de qualité.

Voilà comment commence l’aventure !

 

J’ai pu voir dans votre dossier de presse, le commencement de votre aventure, à vous et à votre associé.

Je reprends un extrait pour replanter le décor.

« La genèse du projet, c’est à Rudy qu’on la doit, lors d’une traversée des Etats-Unis. Posons le décor : cinq mois de marche intense, du sud au nord le long des Rocheuses, sur le Continental Divide Trail. Après les premiers jours d’introspection où il se dit qu’il va passer le voyage à philosopher, la réalité s’impose à lui et la seule chose qui agite son esprit c’est… manger ! Et de préférence un de ces hallucinants burgers américains. S’il pouvait en être obsédé à ce point, pourquoi pas les autres français? Avec Graffi, le rêve devient réalité, et le projet se concrétise. »

C’est génial… un véritable talent de romancier !

Comment la construction de votre projet de restaurant s’est-elle faite ?

Au début, nous voulions ouvrir un restaurant rapide.

Mais, en y réfléchissant, on s’est dit qu’un « vrai » restaurant serait bien plus intéressant. Une fois que le concept a été finalisé, ça a été assez simple puisque l’on savait où l’on voulait arriver. Donc on a passé un an à trouver l’emplacement, le financement, les fournisseurs, les architectes, les recettes,… pour finalement ouvrir il y a tout juste un petit mois.

 

Quelle a été l’étape la plus difficile dans ce projet ?

Sans aucun doute trouver les fournisseurs qui répondaient au mieux à notre cahier des charges particulièrement exigeant.

 

Et maintenant comme cela se passe-t-il ?

Super bien ! Voir les clients qui rentrent dans la boutique, qui apprécient et qui comprennent ce que l’on veut faire, qui reviennent… il n’y a rien de plus gratifiant !

 

Qu’est-ce que vous appréciez le plus, quand vous allez au restaurant pour le plaisir ?

J’apprécie essentiellement les bons produits qui sont véritablement cuisinés – si vous voyez ce que je veux dire… et bien sûr à un prix raisonnable.

D’ailleurs, c’est ce que l’on fait chez nous avec nos hamburgers !

Notre viande nous est fourni par Le Ponclet – maison particulièrement sélective, notre pain est confectionné par une boulangère, notre cheddar est directement acheté auprès de son producteur anglais, les frites sont maison, etc.

Que des produits frais issus directement du producteur.

 

Cela me donne envie de vous rendre visite à votre restaurant PNY au 50 rue du Faubourg Saint Denis… PNY un voyage assuré entre Paris et New-York 😉

Pour terminer cette interview, quel est votre projet d’avenir ?

Nous avons ouvert le restaurant il y a un petit mois.

Il nous reste donc encore beaucoup de choses à faire pour le monter à plein régime. Après, on verra, peut-être que nous en ouvrirons un deuxième.

Voici la page Facebook de ce restaurant : Paris-New-York  ou encore notre site Internet.

 

Je tiens à vous remercier pour le temps que vous avez pris pour répondre à ces questions. 

 

 

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Céline
11 années

Sympa l’interview, elle donne vraiment envie de tester ce resto. Dommage pour les non Parisiens.

Éric G. Delfosse
Éric G. Delfosse
11 années

Bon, alors, la prochaine fois que je suis dans le 11e, je monte jusqu’au métro Père Lachaise, je change à Réaumur Sébastopol, et je descends à Château d’eau, je présume ? Et de là, je fais cent bons mètres vers l’ouest, puis cent cinquante à deux cents mètres vers le sud (à peu de chose près) et j’arrive…
Mais, heuuu ? Les frites ? Cuites « à la française » ou « à la belge » ? 😆
Ok, je sors…

Mais bravo pour ce restaurant… Un vrai restaurant qui doit agréablement changer des « FF »…
Séverine, merci pour cette découverte…

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